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jeudi 15 octobre 2015
Marathon de Bruxelles (5 octobre 2015)
Le SILCA CLUB Sportif était présent au Marathon et Semi-Marathon de Bruxelles en ce dimanche 5 octobre 2015, sous un ciel bleu dégagé et une température parfaite.
Marathon :
Yves-Noel : 3h23m56
Sylvain : 3h23m56
Vincent : 3h48min01
Julien : 3h55m35
Arnaud : 4h09min12
Mathieu : 4h15mon27
Hervé C : 4h36min01
Semi-Marathon :
Fabien : 1h26min51
Pascal : 1h34min48
Roro : 1h43min35
Gabriel : 1h52m53
Pierre-François : 1h53min15
Hervé R : 1h57min27
Et nous ont accompagnées :
Barbara : 4h15min30 (Marathon)
Aurore : 2h08min21 (Semi-Marathon)
Marie : 2h10m26 (Semi-Marathon)
Récit de Marie (Amie de Gabriel) :
Prêt pour le Départ ! |
Restaurant à la veille de la Course ! |
Marathon :
Yves-Noel : 3h23m56
Sylvain : 3h23m56
Vincent : 3h48min01
Julien : 3h55m35
Arnaud : 4h09min12
Mathieu : 4h15mon27
Hervé C : 4h36min01
Semi-Marathon :
Fabien : 1h26min51
Pascal : 1h34min48
Roro : 1h43min35
Gabriel : 1h52m53
Pierre-François : 1h53min15
Hervé R : 1h57min27
Et nous ont accompagnées :
Barbara : 4h15min30 (Marathon)
Aurore : 2h08min21 (Semi-Marathon)
Marie : 2h10m26 (Semi-Marathon)
Récit de Marie (Amie de Gabriel) :
« Si tu fais 16
kms tu peux faire 18 ….. Si tu fais 18
tu peux faire 21 …. »
Ou comment je me suis retrouvée au
semi -marathon de Bruxelles un beau dimanche d’automne !
Après un bon
petit déjeuner et les encouragements enthousiastes de mes amis, départ pour la
course. Le parc du cinquantenaire n’est qu’à quelques stations de métro et le parcours passera pratiquement devant
leur maison.
Je remonte
la file des sas en me demandant où est ma place. Je me remémore les
entrainements mais la course sera forcément différente …. J’entre finalement
dans le sas des 2h, juste devant le gros ballon rouge qui détermine le temps.
Je me
retrouve au milieu d’une foule bigarrée, euphorique et inquiète toute à la
fois. Certains refont leurs lacets plusieurs fois, d’autres réajustent leur
tenue, …. On se regarde, on s’épie même
… je retrouve un peu l’atmosphère d’avant
partiels à la fac !
Un coureur
au prénom imprononçable est debout à côté de moi, les petites fioles de potion
magique qu’il a disposé autour de sa taille me laisse supposer qu’il va
forcément me laisser sur place dès le départ, il a du carburant lui !
Le décompte
commence, on avance en troupeau jusqu’à
la ligne. Ne pas oublier de déclencher la montre … et c’est parti.
Mon voisin aux petites fioles a déjà disparu devant moi. Pfff ! Dopé surement !
Un faux plat
ou plutôt une vraie montée pour commencer avec une série de feux rouges qui
rajoute encore à la perspective de cette immense avenue.
Virage à
gauche direction le palais de justice entre pavés et rails de tram. Encore Virage
à gauche et c’est le début des tunnels.
Un petit coup d’œil à ma montre qui bip
5.25 …
Les
kilomètres s’enchainent sous la barre des 6, je commence à me dire que le sas
des 2h est pour moi et je prends confiance.
1er ravitaillement
déjà. J’attrape une bouteille de boisson énergisante au gout
indéfinissable : ni sucré, ni salée
mais les deux à la fois - comment est-ce possible ?
Au 10e
km je sais que je vais voir mes amis ! Ils sont là toujours aussi
enthousiastes et me crient « vas-y
la gazelle ». Bon je me sens plutôt hippopotame que Gazelle mais ça ne
se voit pas, c’est l’essentiel !
Je connais
cette avenue nous l’avons remontée à pied le matin même pour rejoindre le
métro. Au bout il y a un orchestre de cornemuse ! Il est là en effet, et
joue … ce n’est qu’un au revoir ! … l’humour belge sans doute !
La montre
indique une allure des plus honorables, mais j’appréhende déjà « la
côte ». Celle que nous avons
repérée la veille au soir et qui va nous saisir au 15e km. Le plat pays ? Tu parles !
Elle est
là ! Je me souviens de la côte des gardes (mon premier exploit) et me mets
en mode « lapin duracel » doucement mais surement. Mon pas est
saccadé mais rythmé et j’avance.
Autour de
moi c’est l’hécatombe. J’aperçois le
« prénom imprononçable » du
départ. Ses petites fioles sont vides et il est visiblement en difficulté. Je
le double, il me voit … il s’arrête…. En
panne.
La montre
bip, temps exécrable mais ce n’est pas grave, il reste 4 kms… 3kms …
On
retraverse le parc du cinquantenaire et revoilà la ligne droite du début et ses
feux rouges.
Descente
vers le centre-ville, j’ai les larmes aux yeux, je courre de plus en plus vite
et j’arrive sur la grand place en 4.50. J’entends mon nom, des encouragements
familiers, ce sont les épouses des
autres coureurs SILCA. Je cours. Dernier virage à droite et c’est la ligne.
2.10.26 J’ai fini ma course, mon exploit à
moi.
Je retrouve
mon marathonien étonné et ravie de me voir arriver si tôt.
Il me
dit : « Si tu fais 21 ….. Tu peux faire 42 ……! »
Un grand
Merci à l’équipe SILCA.
Marie
(amie de Gabriel)
Récit de Gabriel :
Le ciel est bleu ce dimanche matin, le fond de l’air pas si froid que cela, une bonne journée en perspective. Métro, arrivée au parc du cinquantenaire dans le centre de Bruxelles. Dépose des sacs ou je retrouve Romain. Petit échauffement dans le parc et 10 mn après nous nous installons dans le sas de départ des 1h40 où l’on retrouve Pierre François. Impatient comme toujours que le départ soit donné.
Le coup de feu du départ retentit et les coureurs commencent à avancer vers la ligne de départ, nous avançons tranquillement et notre course débute. L’allure est soutenue dès les premiers mètres. Romain nous quitte rapidement lors de l’entame de la première ligne droite, je reste avec Pierre François et nous nous installons tranquillement dans un rythme de croisière. Descentes, montées, pavés, rails du Tramway. Nous ne retrouvons face au palais de justice rapidement. Virage à gauche et nous entrons dans le premier tunnel, nous en passerons trois avec de belles montées en sortie. Les premiers marcheurs commencent à apparaître, le souffle coupé.
Dernier tunnel passé, nous entamons une large ligne droite montante et descendante, le soleil commence à chauffer et nous cherchons tous les deux l’ombre des arbres. Quelques virages plus loin premier ravitaillement, boisson sucrée à volonté. Hummmmmm.
Le ravitaillement s’éloigne Pierre me suit, nous continuons l’aventure. Une discussion avec un Français qui n’a pas de repère sur le temps et le kilométrage, nous avançons et le préviens de mon repérage de la veille sur la montée au 15 ou 16 ème kilomètres.
Passage sur le tapis du dixième kilomètres, 58 mn affiché au tableau, je décide de forcer un peu plus dans la descente, je ne me retourne plus, je pense que Pierre François suis la cadence. Une petite photo au passage devant la maison de mes amis et je reprends mon allure. J’aperçois le meneur d’allure des 1h50 et décide de revenir dessus, je ne le quitte plus et arrive même à passer devant avant la montée. Virage à gauche et quelques mètres plus loin une voix retentie et hurle d’accélérer, je me retourne j’aperçois Sylvain qui est sur ma droite qui lui arrive du Marathon et a rejoint le parcours du semi. Je le rejoins et l’accompagne pendant un très court instant, il me laisse sur place. J’attaque la pente, et devant moi je retrouve le coureur Français avec lequel j’avais fait quelques kilomètres avant. Il est collé dans la pente, beaucoup de personnes marchent, je le passe et lui fait un petit geste d’encouragement, il m’encourage également et quelques minutes plus tard je sors de cette pente et attaque la ligne droite au bout de laquelle j’aperçois le parc du départ.
A l’entrée de celui-ci un trottoir et des pavés, une concurrente est au sol tordue de douleur, une chute fatale pour elle. Je passe rapidement et passe quelques temps après sous le portique de départ, de nouveau l’avenue, de nouveau la même pente, les jambes commencent à durcir.
L’arrivée n’est plus très loin, descente dans le centre-ville, les pavés sont là et je décide de ralentir la cadence, pas envie de me blesser si près du but. Virage à droite, puis à gauche, la grand place de Bruxelles et le public, quelques virages et j’aperçois la ligne d’arrivée, un dernier effort et c’est le finish.1h52, un temps honnête pour moi avec la difficulté du parcours.
Gabriel
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